mardi 23 mai 2017
mardi 2 mai 2017
Inscrivez-vous !
Vous souhaitez être informé en temps réel des publications de l'Ami ?
Alors, n'hésitez pas à vous inscrire à la newsletter en indiquant votre email (adresse courriel) dans la case à droite de la présente annonce.
Vous pourrez vous désinscrire à tout moment.
Notez aussi que ce blog sera d'autant plus vivant et attrayant que vous nous communiquerez toute information intéressante, curieuse et pertinente sur la vie des paroisses et des quartiers du 19e arrondissement en les envoyant à l'adresse courriel du journal :
lamidu19e@gmail.com
À Notre Dame de l'Assomption des Buttes Chaumont
- Conférence le jeudi 11 mai à 20h "Défis bioéthiques et discernement chrétien" par le père Brice de Malherbe
dimanche 23 avril 2017
A la recherche de sens
LES MOTS ET LES CHOSES
Ÿ Athéisme /
Agnosticisme
Le mot deo est un très ancien
mot sanscrit qui signifie : « lumière vive » ou « lumière
qui attire ». Il donnera pour les peuples antiques le mot dieu, se
déclinant en dieux.
A une époque non déterminée un préfixe
grec theo arrive dans la langue et par une ruse de cette langue il va
supplanter le préfixe deo. Ainsi on parle de théologie, de théodicée, de
théogonie.
On a pris l’habitude, depuis le
XVIIIème siècle de réserver le mot théisme en la foi en un dieu révélé, Dieu
personnel. Le mot déisme, lui, va s’accorder à tous les dieux impersonnels :
démiurge platonicien, pensée qui se pense d’Aristote, grand horloger pour
Voltaire, grand architecte pour d’autres.
Les choses sont plus claires :
? Est dit athée
celui ou celle qui n’a pas foi en un Dieu personnel. L’athéisme est un rejet du
Dieu personnel. Il est souvent militant.
? Est dit agnostique
celui ou celle qui pense que la pensée pure (la gnose) ne peut appréhender ce
qui est incompréhensible. L’agnostique est un cherchant. Il n’est jamais
militant.
Ÿ Culte de
dulie / culte de latrie
On a malheureusement oublié ces termes
que nos Anciens connaissaient et utilisaient couramment.
Le culte de dulie est le culte
réservé à Dieu seul (il ne peut s’agir bien entendu que du Dieu personnel).
Le culte de latrie est le culte
réservé aux saints.
L’adage populaire le résume par une
formule courante : « On adore Dieu, on honore les saints ».
Le culte rendu par Aménophis IV devenu Akhenaton au soleil est un latrisme.
On devrait donc toujours dire avant le
Christ monolatrisme ou polylatrisme. Les mots de monothéisme et de polythéisme
ne devant s’appliquer qu’au Dieu personnel.
Ce serait tellement plus simple, pour
se comprendre, d’utiliser les mots justes !
Julien MOLARD
Rencontre du jeudi
au 3 Place de Joinville (Paroisse Saint-Jacques-Saint-Christophe)
Le jeudi 27 avril de 20h à 21h30,
Béatrice de Varine
parcourt « l’histoire des relations entre Juifs et Chrétiens ».
Après avoir déjà étudié dans les deux rencontres précédentes
l’histoire de ces relations durant l’Empire romain et au cours du Moyen-Âge, il s’agira le 27 avril d’analyser la
période allant du
XVIème siècle
à la Seconde Guerre mondiale.
Instructif et
éclairant !
N’hésitez pas à
participer.
Laurence TASSI
lundi 17 avril 2017
dimanche 16 avril 2017
Une
héroïne française de la Grande Guerre : Louise de BETTIGNIES (1880-1918)
«
Et entre vous, archers, compagnons d’armes, nobles et autres… allez-vous en en
votre pays de par Dieu, … et si ainsi ne le faites, attendez les nouvelles de
la Pucelle qui vous ira voir bientôt à votre grand dommage »,
interpelait ainsi Jeanne d’Arc le 22 mars 1429 les occupants de la France, lors
de la guerre de Cent Ans.
Or les 3 et 4 août 1914, l’Allemagne
déclarait la guerre à la France et à l’Angleterre, cette fois alliées contre
les envahisseurs de la France et des pays flamands. Ce fut une autre jeune
femme qui se dressa bientôt contre l’ennemi, Louise de BETTIGNIES.
Elle était née à Saint-Amand-les- eaux
d’Henri et Julienne de Porcheville, le 15 juillet 1880, d’une famille de
vieille noblesse du Hainaut, devenu français au XIXe siècle.
Dès l’occupation du Nord de la France et de
la Belgique, elle s’engagea comme infirmière pour soigner les blessés français
lors des premiers combats. Le 2e Bureau français remarqua le succès
avec lequel elle transmettait le courrier en pays encore libre, alors que les
Allemands occupaient déjà Péronne. Le fait qu’elle parlait à la perfection
l’anglais et l’allemand décidèrent les services secrets de l’employer ;
elle choisit pour des raisons pratiques l’Intelligence Service. On l’envoya en
Angleterre pour apprendre son métier d’espionne (utilisation des codes, encres
sympathiques, cartographie, identification des unités ennemies, ciblage des
dépôts de munitions, canons…).
Revenue à Lille, on lui laisse l’entière
liberté d’organiser son réseau, qu’elle appellera « Alice Dubois »,
Ramble pour les Anglais, formant elle-même ses agents et les implantant en des
lieux stratégiques, circuits ferroviaires : Tourcoing, Lille, Roubaix, des
informateurs dans chaque village, des boîtes aux lettres dans les villes. Elle
exige une conduite exemplaire, refusant celles qui confondaient champs de
bataille et chants d’amour.
Louise teste l’efficacité de ses informations
par les résultats obtenus, tels les bombardements des cibles signalées, des
dépôts de munitions, mise hors d’état de nuire de l’artillerie ennemie… Sa
soeur Hélène dira que son QG était comme une toile d’araignée au-dessus des
Flandres.
« On
peut avoir peur, disait-elle, quand le danger est passé, avant c’est défendu.
Elle
considérait qu’un agent secret cherche à découvrir sur son territoire un ennemi
qui veut s’emparer de sa patrie ; ce n’est pas un métier, c’est une
mission auréolée de gloire obscure. »
L’ennemi en colère resserra les contrôles et
les fouilles à corps. Le 20 octobre 1915, à l’estaminet du Dragon d’Or à
FROYENNES, elle fut surprise à avaler un pli secret ; arrêtée et fouillée,
on trouve sur elle trois adresses. Mais Louise avait bien cloisonné son réseau,
ce qui fit que les enquêtes et perquisitions ne donnèrent rien. Mise en
présence de son adjointe, Léonie VANHOUTTE, on ne put les qualifier que de
comparses sans déterminer le véritable chef de réseau, malgré tous les pièges
et moyens employés par les Allemands, telle la présence d’une taupe dans sa
cellule.
Elle fut condamnée à mort le 19 mars 1916. Le
gouverneur VON BISSING commue sa peine en détention en vie et déportation le 23 avril à SITBURG, près de
Cologne.
Frondeuse jusqu’au bout, elle exigea la
séparation des prisonnières politiques avec celles de droit commun et les
incita à ne pas travailler pour les ennemis. Cela lui attira un traitement de
rigueur, la mise au cachot dont elle sortit avec un choc nerveux. On dut
l’opérer, quelque temps après, d’une tumeur apparue entre deux
côtes, résultat d’un coup de crosse lors de son arrestation. La plaie faite
avec des instruments non stérilisés ne se guérissant pas, elle fut soignée au
Marien-Hospital. Elle dit au prêtre qui l’assistait : « Je sais que
c’est la fin ». On lui tendit un grand crucifix où elle posa ses lèvres
avec amour, comme Jeanne au bûcher. Elle avait tout donné. Elle mourut le 27
septembre 1918.
Selon un major anglais, « elle était du
type trop rare de nos jours, que la vie appartient au devoir et non au
bonheur ».
On ne put prendre son cercueil que le 20 juin
1920. Ce furent les soldats français casqués et les casquettes du 15ème
Régiment du Middlesex qui honorèrent leur sœur d’armes pour avoir travaillé
comme Jeanne la Lorraine à bouter l’ennemi hors de France.
Sources :
Louise de Bettignies, Hélène
d’Argoeuvres
Louise de Bettignies, espionne et
héroïne de la Grande Guerre, Chantal ANTIER
Roger MARTINET
lundi 10 avril 2017
mardi 21 mars 2017
La vie comme elle va : un bon exemple
Dans notre dernier et ultime numéro papier de l'Ami, nous pestions, dans la rubrique "Choses exaspérantes", contre les panneaux “Piétons, traversée obligatoire” aux abords d’un chantier empiétant sur le trottoir, contraignant ledit piéton à traverser la chaussée, généralement en dehors d’un passage piéton, placé très loin. Quand les chefs de chantier s’organiseront-ils pour laisser un passage aux piétons et poussettes sur le trottoir ?
Hé bien , voici un voeu qui se réalise !
Déplorable (rue Labois Rouillon) :
Exemplaire (rue Curial) :
Le passage sur trottoir est assuré, une sortie sur le passage piéton est aménagée. Le personnel du chantier, quant à lui, dispose de locaux en étage.
Bravo à cette initiative !
Hé bien , voici un voeu qui se réalise !
Déplorable (rue Labois Rouillon) :
Exemplaire (rue Curial) :
Le passage sur trottoir est assuré, une sortie sur le passage piéton est aménagée. Le personnel du chantier, quant à lui, dispose de locaux en étage.
Bravo à cette initiative !
Qui a compris ?
Chacun d'entre nous, au comité de rédaction de l'Ami, a reçu ce courrier :
Aucun d'entre nous n'en a saisi l'objet ou l'utilité, l'adresse du bureau de vote figurant sur les cartes électorales.
En ces temps où on nous rebat les oreilles avec l'écologie, le respect des forêts, le refus du gaspillage de papier, ce courrier ne semble pas en phase avec les intentions vertueuses affichées par nos édiles.
Aucun d'entre nous n'en a saisi l'objet ou l'utilité, l'adresse du bureau de vote figurant sur les cartes électorales.
En ces temps où on nous rebat les oreilles avec l'écologie, le respect des forêts, le refus du gaspillage de papier, ce courrier ne semble pas en phase avec les intentions vertueuses affichées par nos édiles.
À St-Jacques St-Christophe de la Villette
- Messes : du mardi au vendredi à 12h15 samedi soir à 18h30 dimanche à 10h30
ACCUEIL DES PRÊTRES
lundi 20 mars 2017
A vos bons yeux !
Témoin d'une scène amusante, d'un événement marquant, découverte d'un bon livre, d'un spectacle ou film dont vous voulez parler, pourquoi ne pas ne pas nous envoyer une notice, un commentaires, des photos à :
lamidu19e@gmail.com
lamidu19e@gmail.com
lundi 13 mars 2017
lundi 6 mars 2017
Inscription à :
Articles (Atom)