mardi 31 mai 2016

La vie comme elle va - Eté 2016 /Ami n° 424

Notre cher petit journal va prochainement muer et, s’adaptant aux contraintes de la “modernité”, va passer de l’actuelle version “papier”, imprimée, à la version 2.0. Cela veut dire que, comme l’explique l’encart en page centrale de cette édition, le journal sera facilement accessible, à condition de disposer d’un ordinateur et d’un accès internet, sur la “toile”, le web. Nous pourrons ainsi vous informer rapidement des pépites, nouveautés et événements dont nous avons connaissance.

Du nouveau du côté de la rue d’Aubervilliers, quartier Rosa Parks
Ce quartier du nord de notre arrondissement vit un renouveau architectural important : tout d’abord la Gare Rosa Parks qui a bien désenclavé le quartier .

En effet, n’être plus qu’à une station de Magenta/Gare du Nord et deux de Haussman/St Lazare nous permet de rejoindre le centre de Paris bien plus rapidement qu’auparavant.
Une quinzaine de minutes sont nécessaires pour rejoindre , à partir de la Gare Rosa Parks la Gare St Lazare (temps d’attente du RER largement compté), une douzaine de minutes si on rejoint le secteur Haussmann St Larare, ce n’est pas mal du tout.
Ajoutons le confort incomparable des escaliers roulants et ascenseurs qui permettent aux porteurs de valises et aux encombrés de poussettes d’accéder aux wagons sans difficulté ni fatigue.
Le tramway T3b (Porte de Vincennes <=> Porte de la Chapelle), dont les nuisances lors de sa construction lui avait valu de multiples et justifiées récriminations, lui aussi facilite les transports. Malheureusement, victime de son succès, il est trop souvent bondé, car, c’est bien connu, les pauvres condamnés aux transports en commun aiment la promiscuité. Alors, pourquoi augmenter la fréquence des passages ?

Plus d’informations (collaboratives) sur ce quartier :

La plus grande fresque parisienne  se trouve rue d’Aubervilliers dans le XIXème arrondissement.
Cette fresque street art de 493 mètres est née du projet Mur-Forum Rosa Parks rue d’Aubervilliers (du 104 au 164 Rue d’Aubervilliers). Le but ? Soutenir les initiatives citoyennes et sensibiliser au vivre ensemble par l’art.
Soutenus par la ville de Paris, le collectif GFR l’a réalisée avec les street artistes Bastardilla, Tatyana Fazlalizade, Katjastroph, Kashink et Zepha et le collectif RStyle (Vinie, Zeer, Doudou Style, Combo, Batsh et JonOne) ainsi que les habitants des quartiers.
Je vous laisse juges :





Cette modernisation va-t-elle améliorer l’image et la qualité de vie d’un quartier (Curial, Cambrai, Alphonse Karr) classé dans les zones Urbaines sensibles par le Ministère de la Ville de la jeunesse et des Sports, et considéré comme particulièrement “sensible” (violences urbaines, trafics, règlements de comptes, radicalisation islamique) en 2014 ?
Espérons-le .

Dans la série des choses irritantes
La suppression des sacs en plastique : Cette mesure inscrite dans la loi sur la transition énergétique va s'appliquer  au 1er juillet 2016. 
Il est mis fin à la disposition, à titre onéreux ou gratuit, à compter du 1er janvier 2016, de sacs de caisse en matières plastiques à usage unique destinés à l'emballage de marchandises au point de vente». En clair, sont visés les sacs donnés ou vendus quelques centimes lors du passage en caisse au supermarché et dans les commerces. Le projet de décret soumis à la consultation publique précise qu'il s'agit des «sacs, avec ou sans poignées, composés de plastique», et en définit les dimensions - «d'un volume inférieur à 10 litres, ou d'une épaisseur inférieure à 50 microns» - qui correspondent aux normes de fabrication les plus répandues. Il s'agit en fait des sacs les plus fragiles et les plus difficiles à recycler. Les sacs plus épais et réutilisables, comme les cabas vendus aux caisses, ne seront pas interdits.
Le projet de loi prévoit également l'interdiction des sacs plastique dit «oxo-fragmentable», qui est certes dégradable - il se désagrège en fines particules - mais «non assimilable par les micro-organismes et non compostable conformément aux normes en vigueur».
«Les sacs fournis comme emballage primaire pour les denrées alimentaires en vrac ne sont pas considérés comme des sacs de caisse», stipule le projet de décret. D'après la loi, toutefois, les sacs «fruits et légumes» à usage unique devront également disparaître à compter du 1er janvier 2017.
Tout ceci est bel et bon et a été, de toute évidence, pondu par ces admirables esprits qui ne font jamais les emplettes ! La perspective de rapporter du poisson ou ces fruits et légumes du marché qui ont parfois le mauvais esprit de “couler” (hum ! les bonnes odeurs mélangées de maquereau et de fraises dans mon cabas réutilisable ! J’en salive d’avance).
D’autant que ces sacs se recyclaient en d’excellents sacs poubelle. Là, il faudra acheter une commodité que l’on avait pour rien. On remercie les malfaisants et les butors incapables d’utiliser les corbeilles à papier publiques qui nous valent ces désagréments ainsi que la tyrannie de la Commission européenne !

La liste rouge contre le démarchage téléphonique activée en juin
Importunés par les appels fâcheux de démarcheurs ?
Attendu depuis la loi consommation de mars 2014, ce nouveau service public permettra aux consommateurs de renseigner leurs numéros de téléphones sur un site dédié. Dès lors, les démarcheurs n’auront plus le droit de les appeler.
Le démarchage par téléphone peut vite devenir agaçant. Mais dans moins d’un mois, les consommateurs pourront agir pour y échapper. Le 1er juin, entrera en effet en vigueur Bloctel, un nouveau service public porté par la secrétaire d’Etat chargée du commerce.
Les consommateurs vont pouvoir entrer leurs numéros de téléphone fixe et/ou mobile sur le site "bloctel.gouv.fr". Dès lors, passé un délai d’un mois, les entreprises n’auront plus le droit de les démarcher sur ces numéros. De quoi mettre fin aux appels intempestifs, l’heure du dîner venue.